Réduire le recours aux services de soins
Santé psychique = Santé communautaire
L'instant zéro, c'est la prise de conscience par une personne accompagnée par l'une de nos structure partenaire qu'il n'existe rien dans la société pour elle après la fin de l'accompagnement.
En effet, pour les personnes qui commencent à aller mal ou pour celles qui vont à peu près mieux, le constat est qu'il n'existe pas beaucoup de support avant, à côté ou après le monde du soin.
Nous croyons sincèrement en la nécessité et la qualité du travail des professionnels. Pour autant, beaucoup de missions qu'on attend d'eux devraient être réalisées par la communauté elle-même, afin de favoriser l'autonomie et de diminuer la dépendance institutionnelle.
Pour répondre à ces défis, Pixels se propose d'être une pépinière de projets touchant à l'accompagnement, à la formation, à la promotion de l'auto-support, à la déstigmatisation et plus encore.
Pixels a pour vocation de soutenir la voie du rétablissement personnel, de développer et de mettre à disposition tous les outils permettant de soulager la souffrance psychique de ses membres.
La santé mentale :
Grande cause nationale 2025 ...
Mais c'est quoi exactement la santé mentale ?????
•La santé mentale reste compliquée à définir et se fond encore souvent dans le langage avec la maladie mentale, alors que ces deux notions devraient être clairement séparées. La conséquence directe de cette confusion est qu’elle focalise les réflexions sur ce qui « rend les gens malades » plutôt que ce qui « fait que les gens vont bien » (Cattan & Tilford, 2006).
« Apparemment on ne pouvait éviter d’endosser un costume. La seule liberté possible consistait à en posséder une grande variété. C’était le seul moyen d’être insaisissable de de s’appartenir. »
Martin Page, Je suis un dragon
L’injustice est le point commun qui unit toutes les personnes que j’ai eu l’occasion d’accompagner dans le cadre de la pair-aidance. Qu’elle découle de la maladie, de la perte d’un proche, d’un accident, d’une agression ou de harcèlement, qu’elle soit aggravée par un système de soin traumatisant ou une aide sociale à l’enfance maltraitante, cette injustice demeure incorporelle. Elle s’apparente à un gouffre insondable, sans fond sur lequel prendre appui pour remonter.
« Le destin mêle les cartes, et nous jouons. »
Schopenhauer
En tant qu'être humain, la vie nous amène à faire des choix. Ces choix peuvent aboutir sur un succès, de la joie, mais ils peuvent aussi amener à des échecs, de la déception. C’est dans cette autonomie et cette liberté de choix, que la dignité du risque a été amenée dans le domaine de la santé mentale.
Le rétablissement ne fait pas référence à une guérison clinique ou à une disparition des symptômes mais à une possibilité de redonner un sens à sa vie à travers des activités et un mode de vie satisfaisant pour la personne.
«Un processus profondément personnel et unique de changement de ses attitudes, valeurs, sentiments, objectifs, compétences et / ou rôles. C’est une façon de vivre de manière épanouie, avec l’espoir d’apporter sa contribution à la société, même s’il reste d’éventuelles contraintes liées à sa maladie.»
William Anthony (personne concernée)
Moratoire Déni, confusion, désespoir, identité embrouillée, repli auto-protecteur
Prise de conscience La première lueur d'espoir d'une vie meilleure, que le rétablissement est possible. Peut émerger de la personne elle-même, ou être déclenchée par une personne significative pour soi, un modèle, un clinicien.
Préparation La personne décide de commencer à travailler sur son rétablissement, en faisant l’inventaire de ses ressources personnelles, ses valeurs et ses limitations
Reconstruction Forger une identité plus positive, se fixer et chercher à atteindre des objectifs personnels, réévaluer les valeurs que l’on avait par le passé.
Croissance Que des symptômes soient présents ou non, peut gérer ses troubles et rester en bonne santé (résilience, confiance en soi, optimisme)